Ce que j'ai à dire; ce que j'ai pu lire

tout est dans le titre. Et par moment, j'ai même à dire sur ce que j'ai pu lire.

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Lieu : France

dimanche, décembre 24, 2006

Joyeux Noël


Joyeux Noël

vendredi, décembre 22, 2006

Du bon usage de la grammaire

le rapport de mission sur l'enseignement de la grammaire

Il est rapide et facile à lire.

Ci joint quelques exemples de grammaire arrangée par des personnes avec qui je discute sur le net. C'est assez édifiant mais ça vaut le coup d'être lu.

  • mon programme ,dont je me permeterait de ne vous indiquer que les grande ligne , sera donc dans la continuité du travaille effectué
  • Mon programme sera porté sur le développement de TOUS les niveaux novice avec une aide financière conséquente pour la montée de l'IDEV mais aussi une aide matérielle et nourricière pour se préparer au mieux à l'accession du premier niveau.
  • Je vous rappelles que si on se retrouve déborder par les attaques auxquelles on ne pourra pas répondre, on risque fort de perdre notre précieux avantage et la crainte que les autres peuples ont de nous.
  • Et si on vous proposez la guerre et d'enterer la hache de paix , ca vous motiverez plus? (juste pour voir...)
  • Pour débatre , il faurt quelque chose sur quoi débatre , or je n'est toujours rien vue de concret...
  • Tout membres du conseil est libres de lancer une proposition.
    Elle doit être construite et avoir un bute précis.
  • écoute zimpérator si tu pense que la Ciz est en train de sombré je te trouvé bien gouflé.
    ca fait a peine 3-4 jour que tu revien et c bon ta la science infuse alors arrête de nous prendre pour des con 2s.
  • le téme était de savoir la fesabilité et l'intéret d'un deuxieme clan et si je me rappel bien la majorité pensée que cela nuiré de trop a l'union des zitros et de la Ciz.
Cela me laisse toujours réveuse ...
Ils ont tellement d'imagination que c'en est beau

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La grammaire à l’école ? Un désastre !

Ils ont un culot monstre! Ou alors le journal «Le Monde», attentif à se ménager un potentiel de clientèle susceptible de lire encore, les ménage. Le ministre de Robien veut redonner à la grammaire la place qui lui revient, estimant qu’elle a été maltraitée depuis des années. Comment lui donner tort? Un rapport vient de lui être remis sur le sujet.

Or, le journal Le Monde du 18 décembre 2006 paraît n’avoir rencontré que des « enseignants et des syndicalistes » que la chose laisse « perplexes ». Ils prétendent en choeur que « la grammaire est déjà bien enseignée », qu’« on en fait tout le temps », qu’il y a déjà « beaucoup de grammaire à l’École », que conformément aux instructions, « on part des objets littéraires (sic) comme prétexte pour aller vers des éléments précis en grammaire ».

Un secret de polichinelle.

Plaît-il ? « Des objets littéraires » ? C’est quoi au juste ? Ah ! C’est le nouveau nom donné aux « textes » ! Voilà comme on parle au pays des « précieux ridicules ». Il prend envie de leur « souffleter le trône de la pudeur » ! En tout cas, ça ne laisse rien augurer de bon pour ce qui touche à la grammaire. Car cet aller simple des « objets littéraires », comme ils disent, « aux éléments précis en grammaire », ça ne suffit pas : ce sont des va-et-vient qu’il faut faire sans cesse, sous peine d’être là où nous en sommes. C’est, en effet, un secret de polichinelle qu’il est insensé de vouloir cacher ! Il suffit d’interroger les professeurs de latin ou d’allemand. L’enseignement de la grammaire est aujourd’hui un désastre au point de compromettre l’enseignement de ces langues !

Les rudiments grammaticaux ignorés

Comment voulez-vous enseigner une langue à flexions dont les mots changent de terminaison selon la fonction, sans connaître le B A BA grammatical. Les fonctions ? Les élèves les ignorent. C’est tout juste s’ils repèrent le sujet, à condition qu’il soit le premier mot d’une phrase simple : « Le soleil brille ». Mais il ne faut pas chinoiser avec une phrase comme « Il fait grand soleil ! ». Un attribut du sujet ? On n’a pas ça en rayon : « Je suis ... quoi ? fatigué » « Fatigué », complément d’objet direct ! « Les conjonctions de coordination ? Ce n’est pas la même chose que les conjonctions de subordination » ? « Parce que », ce n’est pas comme « car » ? Ah bon ! Mais on avait dit que c’étaient tous des « connecteurs » ! Faut pas « déconnecter » ! Et les pronoms ? À quoi ça sert ? Personnels, possessifs ? Ouh là ! On « né » perdu ! Quoi ? La fonction du pronom relatif « qui » ? Parce que ces conjonctions ont une fonction aussi ? Jamais entendu parler ! Quant à la conjugaison ? On « n’ait émotionné » ! Sorti du présent, on nage ! Le verbe « être » et « avoir » s’écrivent pareil, c’est le même son, non ? : « ai » ou « est », où « ait » la différence ? ». La belle affaire ! C’est comme avec le participe passé et l’infinitif : ça vaut vraiment la peine de se « cassé » la tête avec les « e-r » et les « é » ?

Des responsables donnant le mauvais exemple

C’est vrai ! Pourquoi les élèves se la casseraient-ils, puisqu’il est manifeste qu’il n’est nul besoin de connaître un minimum de grammaire pour réussir ? Des responsables eux-mêmes donnent l’exemple ! La connaissance de la langue française ne sert même pas à faire le tri parmi les candidats à un poste de chef d’établissement. Certains étalent leur inculture encyclopédique sans pudeur. On en a honte pour le service public d’éducation !
- Il faut lire ce qu’ils écrivent, leurs lettres (secrètes ou pas) ou leurs notes de service : « Il va s’en dire », écrit l’un d’eux par deux fois à un président local de parents d’élèves. Imagine-t-on la logique grammaticale qui structure une cervelle capable de cette graphie ? Ou encore, on le voit s’intéresser aux « élèves n’ayant pas débuté cette option en 5e... », ou bien « (il) remercie (ses « chers collègues ») de faire circuler la fiche jointe à l’équipe pédagogique et de la ramener complétée... ». Ça ne l’empêche pas, en attendant, à tout bout de champ, d’exiger de son personnel qu’il se montre « très professionnel » : c’est une préoccupation qui doit interpeller chacun « quelque part » ! La formule « quelque part » est à l’inculte jouant au contemplatif ce que l’expression « en quelque sorte » est au lettré maniéré.
- Tel autre proviseur, de son côté, plein d’ambition pour son lycée de banlieue, met entre les mains des lycéens un carnet de correspondance truffé de fautes d’orthographe et d’incorrections. L’aplomb de l’inculture, heureusement, est une réserve de perles savoureuses, comme Molière l’a montré dans son bourgeois gentilhomme qui faisait de la prose sans le savoir : « En aucun cas, prévient ainsi sans rire ce proviseur, un élève ne saurait utiliser l’infirmerie pour justifier, malhonnêtement, une infraction aux respect des horaires. » Sans doute, sans doute ! Mais y a-t-il des infractions - comme du reste des incorrections grammaticales - qu’on pourrait justifier honnêtement ! Voilà un joli « lapsus calami » calamiteux qui ne grandit pas le service public d’éducation !
- Pareillement, pour sa publicité, le conseil général de la Manche s’était permis de remettre, il y a deux ans, aux collégiens du département un agenda aussi bourré de fautes d’orthographe et de grammaire, accompagné en plus d’un « questionnaire de satisfaction » demandant à l’élève de cocher une des trois réponses : "Le look de ton agenda est-il : ouf - cool - grave ?" Le jeunisme, on le voit, est une variante de la démagogie qui ne grandit pas non plus une assemblée politique ! Même la secrétaire perpétuelle de l’Académie française s’en était "émotionnée" - pardon ! - émue dans Le Figaro du 3 décembre 2004 !

Des langues devenues impossibles à enseigner

Comment enseigner le latin ou l’allemand dans ces conditions : il faut d’abord apprendre les rudiments de la grammaire française qui devraient être sus depuis l’école primaire ! Sans compter le ravage qu’a pu faire, à la fin des années 1990, l’obligation de mettre sous les yeux des élèves des « textes dits authentiques » d’auteurs latins, qui ne s’adressaient aux temps des Romains qu’aux plus cultivés d’entre eux ! Et ils n’étaient pas nombreux !

Mais les Vadius et Trissotin de l’Éducation nationale sont contents, selon Le Monde ! Tout va pour le mieux ! La grammaire est bien enseignée. Un de ces profs « spécialistes » de quelque IUFM y va même de son oracle rassurant : « (Il n’est) pas sûr, dit-il en pontifiant, que cet enseignement soit si sinistré ». A-t-il jamais mis les pieds dans un collège ? Quelle idée a-t-il d’un sinistre ? Ou est-ce l’esprit de corps qui lui dicte ce camouflage ? Faut-il donc attendre que cet enseignement soit complètement en ruine pour venir à son secours quand on entend ce qu’on entend ? « On part, disait l’autre plus haut, des objets littéraires comme prétexte pour aller vers des éléments précis en grammaire ». Des objets aux éléments ? Mais...élémentaire, mon cher Watson !

Paul VILLACH

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Le retour de la dictée dans l'enseignement supérieur

La dictée fait un retour dans les amphis. L'institut universitaire de technologie de Grenoble, département gestion des entreprises et des administrations, a fait sensation à la rentrée en accueillant ses étudiants par cet exercice, qui disparaît normalement après le collège.

"Un nombre significatif de grandes écoles" s'attaque à ce problème, assure Pierre Aliphat, directeur de l'Ecole supérieure d'informatique électronique automatique et président de la commission formation de la Conférence des grandes écoles. Le phénomène concerne en premier lieu les écoles d'ingénieurs, le Chapitre des écoles de management précisant qu'"il n'y a pas eu de remontées", et que "le niveau n'est pas inquiétant".

A l'Institut supérieur du management public et politique (Ismapp), qui recrute à bac + 2 ou + 3, la conjugaison de la phrase ""Nous avons (déguster) la galette que grand-mère nous avait (apporter)"" amène son lot de surprises. "Les règles du participe passé ont volé en éclats", assure la directrice pédagogique, Laurence Lemouzy.

De tels exercices sont jugés inévitables. "Un quart des élèves ont des problèmes dans l'utilisation de la langue", évalue M. Aliphat. Il a même identifié un objet verbal non identifié (qu'il surnomme le "pluriel renforcé") dans les écrits de ses étudiants : "Ils pensents."

Ceux-ci auraient aussi tendance à mélanger écrit et oral : "Quand ils ne font pas attention, ils écrivent comme ils parlent, ou de la même manière qu'ils écrivent des SMS", déplore Bruno Raibon, directeur des études de l'IUT de Grenoble. Pourtant, deux tiers de ses étudiants ont obtenu une mention au bac, avant de surmonter "une sélection assez féroce", rappelle Marie-Jo Saillen, professeur d'expression-communication à l'IUT.

ECRIT DÉCRÉDIBILISÉ

M. Aliphat estime que l'"on paye les quinze, vingt ans d'errance dans la manière d'enseigner l'orthographe et la grammaire en primaire et dans le secondaire". Pour Mme Saillen, le problème réside dans l'attitude des étudiants. Les nouveaux modes de communication (chats, textos, courriels...) "décrédibilisent l'écrit plus formel", les étudiants lisent peu et manifestent une certaine "désinvolture" vis-à-vis de l'écrit : "Ce n'est pas important pour eux."

Pour certaines entreprises, ça l'est... Et leurs plaintes ont contribué à faire réagir ces établissements. "L'écrit sera au coeur de leur métier", relève Mme Lemouzy. L'Ismapp a mis au point un module "Protocoles de l'écriture", censé aider à réapprendre les règles de base pour savoir "exprimer un raisonnement construit et mature"...

L'école de M. Aliphat propose, le cas échéant, un soutien individualisé. A l'Ecole spéciale des travaux publics, ou à l'INSA-Lyon, toute occasion (demande écrite à l'administration, rapport de stage...) est saisie pour souligner l'importance de la maîtrise des règles. Et l'Ecole polytechnique féminine a introduit dans ses épreuves "une réelle épreuve de français" d'une heure et demie à la place d'un QCM de vingt minutes.

Benoît Floc'h

LE MONDE | 19.12.06 | 15h59

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mardi, décembre 12, 2006

Alagna, le ténor sifflé, prêt à poursuivre la Scala de Milan

MILAN (Reuters) - Le ténor Roberto Alagna, qui a quitté la scène de la Scala de Milan après avoir été sifflé dimanche soir en pleine représentation d'Aïda, fait savoir qu'il traînera en justice la célèbre salle d'opéra s'il n'était pas autorisé à revenir y chanter.

Alagna, ténor d'origine française en qui certains critiques voient le nouveau Pavarotti, s'est retiré en brandissant le poing alors qu'il tenait le rôle principal dans la mise en scène d'Aïda due à Franco Zeffirelli, un petit groupe de spectateurs l'ayant sifflé au milieu d'une aria.

Cet incident, le premier du genre en 230 ans d'histoire de la Scala, a obligé une doublure sans costume à remplacer Alagna au pied levé tandis que des voix s'élevaient de la salle pour crier "Honte à toi !". Des organisateurs ont ensuite présenté des excuses au public.

Alagna a dit avoir informé la Scala qu'il était prêt à reprendre le rôle, mais sans succès, l'opéra l'accusant de rupture de contrat.

"Ils m'ont adressé une lettre annonçant que le contrat était annulé et qu'ils ne paieraient pas mes frais", a déclaré Alagna par téléphone à Reuters. "Je suis donc allé voir mon avocat aujourd'hui et nous allons les poursuivre. Je suis ici depuis un mois et j'ai travaillé très dur. Cette sanction est excessive."

Un porte-parole de la Scala a refusé de commenter le contenu de la lettre en indiquant que les conseillers juridiques de l'institution étudiaient l'affaire.

"Un professionnel ne peut s'en aller qu'à la fin de la représentation ou en cas d'accident grave. Il est parti volontairement et a de ce fait rompu son contrat avec le théâtre et le public", a ajouté le porte-parole.


mardi 12 décembre 2006, 19h36