Ce que j'ai à dire; ce que j'ai pu lire

tout est dans le titre. Et par moment, j'ai même à dire sur ce que j'ai pu lire.

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Lieu : France

samedi, février 16, 2008

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vendredi 15 février 2008

La Saint-Valentin, un grand moment d'ébats politiques

Jusqu'où les candidats aux élections municipales vont-ils descendre pour racoler l'électeur ? Hier, Jean-Claude Antonini et Christophe Béchu ont emboîté le pas des boutiquiers aux coeurs affichés en vitrines... pour déclarer leur amour à Angers.

Le premier, à 12 h 30 devant la préfecture, insistant sur le fait qu'il y vit et qu'il y vote. Le second, à 17 h place du Ralliement, « car c'est bien dans un esprit de rassemblement au-delà des clivages politiques nationaux » qu'il veut se situer.

Presque attendrissants, ces messieurs, flanqués de leurs supporters, y sont allés du micro et du mégaphone pour déclamer leurs plus beaux poèmes... dans l'indifférence générale de ladite Angers, qui a continué à vaquer à ses occupations sans leur jeter un oeil.

Morceaux choisis : « On aime Angers, car c'est la ville des possibles. On l'aime, parce qu'elle est belle, douce, entreprenante... » (Antonini). « Nous aimons les couleurs d'Angers, sa lumière quand le jour décroît... » (Béchu).

« J'aime Angers physiquement. Je la touche, je la respire, je l'espère, je la rêve. Et aujourd'hui je la désire... » Laurent Gérault, n° 3 de la liste Béchu, a ainsi révélé le fond de la pensée des politiques. En fait, foin d'amour. Angers, ils veulent la prendre. Reste à savoir qui va se ramasser la claque !

Claudine QUIBLIER.