Ce que j'ai à dire; ce que j'ai pu lire

tout est dans le titre. Et par moment, j'ai même à dire sur ce que j'ai pu lire.

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Lieu : France

dimanche, septembre 23, 2007

Et pendant ce temps

BIRMANIE - RANGOUN (AFP) - Environ 10.000 moines bouddhistes, soutenus par un nombre au moins équivalent de civils, ont manifesté dimanche à Rangoun contre la junte birmane, accentuant la pression sur les généraux au pouvoir.

Il s'agit du plus important défilé depuis le début d'un mouvement de protestation contre la vie chère, déclenché il y a tout juste cinq semaines par des opposants politiques.

En fin de journée, un petit groupe de plus de 200 manifestants, dont 120 bonzes, a cherché à pénétrer dans l'avenue menant à la résidence de l'opposante Aung San Suu Kyi , Prix Nobel de la Paix, mais des policiers armés ont bloqué l'accès.

Dimanche, les religieux ont marché dans Rangoun pour la sixième journée consécutive.

Ils sont partis sous la pluie de la célèbre pagode Shwedagon, complexe magnifique de temples qui est aussi l'une des principales attractions touristiques de Birmanie.

Leur nombre a nettement augmenté lorsqu'ils ont atteint, une heure plus tard, une autre pagode, celle de Sule, dans le centre-ville, où étaient rassemblés d'autres moines et leurs partisans, selon des témoins.

Les bonzes, en robe couleur cannelle ou safran, marchaient pour la plupart pieds nus.

Portant des drapeaux religieux et des images de Bouddha, ils étaient accompagnés pour la première fois par 150 religieuses en robe rose pâle.

Pour la première fois aussi, des bonzes qui dirigeaient la manifestation ont appelé explicitement la population à manifester.

"Nous marchons pour le peuple", ont-ils scandé, ajoutant: "Nous voulons que la population se joigne à nous".

Quelque 200 personnes formaient une chaîne humaine devant des rangées de moines, en majorité jeunes, qui étaient eux-mêmes suivis par un grand nombre de civils, ont précisé des témoins.

Des badauds se pressaient sur les trottoirs et applaudissaient, offrant de l'eau, des fleurs et même du baume pour apaiser les douleurs aux pieds.

"Nous voulons la réconciliation nationale, le dialogue avec les militaires et la liberté pour Aung San Suu Kyi et les autres prisonniers politiques", a lancé un des leaders de la manifestation en utilisant un mégaphone.

Après chaque slogan, la foule levait les mains en l'air et criait: "Notre Dieu".

Après la pagode Sule, les manifestants se sont rassemblés sur une place toute proche où se trouve la municipalité de Rangoun. Ensuite, la foule s'est scindée en plusieurs groupes, ont indiqué des témoins, précisant que d'autres moines semblaient manifester ailleurs dans la ville.

Aucun incident n'avait été signalé à 18H30 locales (12H00 GMT), soit cinq heures après le début du premier grand défilé qui s'est dispersé.

Fait exceptionnel, samedi, les autorités, sous pression, avaient laissé environ 2.000 bonzes et civils passer devant la maison où Mme Suu Kyi a été confinée pendant la majeure partie des 18 dernières années.

La célèbre opposante, âgée de 62 ans, assignée à résidence depuis 2003, était alors brièvement sortie en larmes pour saluer respectueusement les moines.

Dimanche, un petit groupe, composé de 120 bonzes et de 100 civils, s'est arrêté à deux mètres d'une barrière érigée par les forces de sécurité qui ont, cette fois, empêché les manifestants d'entrer sur l'avenue de l'Université bordant le lac Inya où Mme Suu Kyi est maintenue en isolement, ont précisé des témoins.

Certains bonzes portaient une banderole jaune sur laquelle on pouvait lire: "La bonté l'emportera à chaque fois".

Des moines sont désormais à l'avant-garde du mouvement de protestation déclenché le 19 août par des opposants en Birmanie après l'augmentation massive des prix des carburants et des transports en commun, qui affecte durement la population de ce pays pauvre d'Asie du Sud-Est.

D'autres manifestations ont été signalées dimanche, notamment à Magwe et à Mandalay, la deuxième ville de Birmanie, qui compte de nombreux monastères et centres d'éducation religieuse, selon des habitants.

Et pendant ce temps en France :

nous sommes abreuvés des publicités de la grande distribution voulant nous faire quoi qu'elle lutte contre la vie chère alors que les produits sont chers en raison des marges des distributeurs.

Le monde est mal fait et ce n'est pas ceux qui ont besoin d'aide qui sont aidés.

vendredi, septembre 14, 2007

Yann Barthès, enfin

une belle voix
des commentaires tordants
et en plus, pas laid à regarder.
tout pour plaire quoi :)

jeudi, septembre 13, 2007

Le haka

Le haka est une danse rituelle du peuple maori, dont l'origine se perd dans la nuit des temps. On l'interprétait à l'occasion de cérémonies, de fêtes de bienvenue, ou avant de partir à la guerre. Cette danse est désormais célèbre à travers le monde grâce au rayonnement centenaire de l'équipe nationale de rugby néo-zélandaise, les All Blacks, mais les joueurs de rugby ne sont pas les seuls à l'utiliser avant leur match sportif.

L'interprétation systématique du haka date de 1987, lors de la première Coupe du monde de rugby. Il était auparavant réservé aux tournées des All Blacks dans les pays étrangers. Le haka occupe une part très importante dans la vie culturelle des Néo-zélandais (qu'ils soient maori, métis ou anglo-saxons) et constitue un élément fondamental de leur identité nationale. On fait des haka partout : dans les lycées, universités, dans l'armée etc.

Selon la mythologie maori, Tama-nui-to-ra, le dieu soleil, avait deux épouses : H'ine-raumati, dame de l’été, et Hine-takurua, dame de l'hiver. L’enfant né de Tama-nui-to-ra et de Hine-raumati s’appelait Tane-rore. Il fut crédité de l’origine de la danse. Il est le tremblement de l’air vu lors des journées chaudes de l’été et est représenté par le tremblement des mains lors de la danse.

Plus que tout autre aspect de la culture maori, cette danse complexe est une expression de la passion, vigueur et identité de leur peuple. Le haka n’était pas seulement un passe-temps des Maori mais était aussi une coutume d'importance lors de rencontres sociales au moment de souhaiter la bienvenue. La réputation des tribus était reliée à leur habileté à faire le haka (Hamana Mahuika).

Le Ka mate est le Haka qui est le plus souvent utilisé par l'équipe des All Blacks. Ce Haka de Te Rauparaha est sans doute le plus connu de tous les hakas.

Ringa pakia !
Uma tiraha !
Turi whatia !
Hope whai ake !
Waewae takahia kia kino !
Ka mate ! Ka mate ! Ka ora ! Ka ora !
Ka mate ! Ka mate ! Ka ora ! Ka ora !
Tenei te tangata puhuru huru
Nana nei i tiki mai, Whakawhiti te ra
A upane ! ka upane !
A upane ! ka upane !
Whiti te ra !
Hi !

Tapez les mains contre les cuisses !
Soufflez !
Pliez les genoux !
Laissez la hanche suivre !
Tapez des pieds aussi fort que vous pouvez !
Je meurs ! je meurs ! je vis ! je vis !
Je meurs ! je meurs ! je vis ! je vis !
Voici l'homme poilu
Qui est allé chercher le soleil
Et l´a fait briller à nouveau !
Un pas ! Un autre pas !
Un pas ! Un autre pas !
Le soleil brille !

Le Kapa o Pango fut présenté la première fois lors du match Nouvelle-Zélande - Afrique du Sud le samedi 27 août 2005 à Dunedin. Une polémique est née après la présentation de ce Haka, car le dernier geste de la danse des joueurs simule un égorgement.


New haka
envoyé par riyuma

Kapa o pango kia whakawhenua au i ahau !
Hi aue,hi !
Ko Aotearoa e ngunguru nei
Hi Au,au,aue ha!Hi
Ko Kapa o Pango e ngunguru nei !
Hi Au,au,aue ha!Hi
I ahaha !
Ka tu te ihiihi
Ka tu te wanawana
Ki runga ki te rangi e tu iho nei,

Tu iho nei, hi !
Ponga ra !
Kapa o Pango, aue hi !
Ponga ra !
Kapa o Pango, aue hi, ha !

Laissez-moi devenir un avec ma terre
C'est notre terre qui gronde
Nous sommes les All Blacks
Il est temps ! C'est mon moment !
Notre règne
Notre suprématie triomphera
Et nous atteindrons le sommet !
La fougère argentée !
All Blacks !
La fougère argentée !

All Blacks !


Il n'en reste plus qu'un


Après Robert Robin au mois d'août, Hubert Grimault hier, il n'en reste plus qu'un.
Qui pour leur succéder et donner un véritable sens à la politique locale ?
un sursaut en 2008 ?
Au vu de ceux qui se présentent, Angers va continuer de s'enfoncer dans la politique partisane improductive.

"Il pratiquait la politique avec un sens aigu de la démocratie, animé par son engagement chrétien. L'Anjou perd une figure.
C'est la disparition du dernier mousquetaire. Après Jean Turc, l'ancien maire d'Angers, Jean Sauvage, président du conseil général, et Auguste Chupin, sénateur, c'est au tour d'Hubert Grimault de tirer sa révérence, à 78 ans. La démocratie chrétienne de l'Anjou, le centre-droit empreint d'humanisme, perd son quarteron de militants au service d'une idée de justice et de fraternité.
Originaire de Chemillé, fils de charpentier, aîné d'une famille de huit enfants, Hubert Grimault entre à la mine à Trélazé, à 14 ans. Autodidacte, il n'a qu'une idée : s'élever tout en s'engageant socialement. Responsable syndical CFTC, à 20 ans, il veut être au service de l'autre. Un militant."

dimanche, septembre 09, 2007

Paris avec ses pieds

PARIS (AFP) - A partir de 0 euro, les Parisiens pourront désormais découvrir la capitale "avec vos pieds" en utilisant Pielib' et ses bornes à chaussures, parodie bon enfant de Vélib', dont la première station a été inaugurée samedi dans le XIe arrondissement ... par des comédiens.

La manifestation a été soigneusement réglée par le concepteur et éphémère patron de Pielib', le comédien de théâtre Sébastien Brochot, 25 ans, qui a voulu ainsi "se marrer et se faire connaître", dit-il à l'AFP.

De vraies bornes Vélib', pas encore en fonctionnement, ont été équipées de tongs, bottes en caoutchouc ou pantoufles nounours, alors qu'une dizaine de ses amis comédiens, vêtus de T-shirts au logo proche de celui de Vélib', expliquaient le fonctionnement du système à quelques curieux.

"Tout ça, c'est pour s'amuser", dit le jeune homme qui a néanmoins très sérieusement préparé son affaire, en lançant son initiative sur internet (www.pielib.fr), réalisé une vidéo très drôle d'un médecin qui explique la marche à pied, imprimé quelques brochures explicatives, invité la presse et même, mais en vain, la Mairie de Paris.

Réalisateur de courts-métrages, parodies de bandes annonces ou de documentaires que l'on peut découvrir sur son site webtv (www.sebatv.tv), le comédien ne cache pas non plus qu'il a voulu "se faire connaître, en créant quelque chose d'original".




"J'adore Vélib' mais j'ai eu quelques problèmes avec mon premier vélo. Je me suis dit que les pieds, c'était pas mal et j'ai eu l'idée de Pielib'", dit-il avant d'expliquer très sérieusement aux passants le système d'abonnement (l'abonnement pieds nus coûte 0 euro puis augmente selon la valeur des chaussures), qu'il vaut mieux réserver sa pointure et sa couleur sur le site Pielib', partenaire de Podologues Sans Frontières et de l'association Lacets pour Tous.

Un jeune homme s'insurge sincèrement quand on lui dit que des "hommes de main" viennent récupérer les chaussures (équipées de puces GPS...) non rendues au bout de 30 minutes. Un autre, Ludovic, tout aussi sincère, trouve l'initiative "géniale".


AFP - Dimanche 9 septembre, 13h49